Actualités

LOG’ISSIMO : où sont les femmes ?

LOG’ISSIMOLe 4 juillet dernier, FO Com a été conviée à une réunion pour entendre la Branche Services Courrier Colis faire un premier point sur les agences Log’issimo. Pour rappel, cette nouvelle activité de logistique du premier au dernier kilomètre, prévue pour les zones urbaines, neutres en carbone, s’adresse à toutes les entreprises ou les collectivités dans la collecte et la remise de petites marchandises ou documents. Le réseau se met progressivement en place. La hiérarchie aussi : La Poste a en effet nommé un Directeur des Opérations, 12 Directeurs Régionaux et 50 Chefs d’Agence sur les 76 prévus.

Force est de constater que, dans sa quête de féminisation sur des fonctions stratégiques, La Poste subit un échec cuisant : aucune femme n’est devenue Directrice Régionale. En ce qui concerne les Chefs d’Agence, nous n’avons pas encore les chiffres demandés. La question est de savoir pourquoi aucune femme n’a été retenue ou pour quelles raisons si peu postulent.

À la Branche Services Courrier Colis, donc, et même si l’écart, finalement, n’est pas si grand et surtout ne se creuse pas d’année en année, les hommes sont encore plus nombreux que les femmes (53% contre 47%) ; pour autant, en explorant de plus près le rapport social de La Poste, on constate que c’est au niveau des postes décisionnaires que les femmes manquent cruellement. Pourquoi ? Où sont les actions prévues pour assurer l’égalité des chances tout au long de la carrière ? Où sont celles pour promouvoir un management inclusif des talents basés sur les compétences alors que la BSCC se positionne sur une nouvelle démarche du renouvellement du label diversité ?

FO Com, signataire de l’accord égalité professionnelle 2022-2025, demande que la BSCC soit bien plus rigoureuse dans ses procédures de recrutement pour que la parité se concrétise et ne soit plus une utopie.

Pourquoi adhérer à notre syndicat FO Com DPD France ?

Notre syndicat FO Com DPD France, ses adhérents et élus, se battent tous les jours aux côtés des salariés de l’entreprise, en vous assistant, en négociant avec la direction (NAO, intéressement…) et en travaillant pour vous au CSE (cartes cadeaux, améliorations sécurité/conditions de travail).

[Lire le tract]

Intérimaires à La Poste : vous avez des droits !

IntérimairesEn 2022, La Poste a compté dans ses rangs 21 343 agents intérimaires dont près de 9 sur 10 au Courrier-Colis. Ce chiffre a quasiment doublé depuis 2020.

La particularité de cette population est qu’elle possède deux interlocuteurs : l’entreprise intérim et La Poste. Cette relation tripartite peut parfois engendrer des informations contradictoires. C’est pourquoi FO Com incite ces personnels à prendre contact avec les correspondants locaux pour que leurs droits soient respectés.

Ceux-ci doivent être équivalents à ceux des salariés de l’entreprise. La rémunération, par exemple, ne peut être inférieure à celle d’un postier de même qualification. L’intérimaire bénéficie, en outre, de toutes les primes prévues à l’exception de celle qui concerne l’intéressement. En termes de santé et sécurité au travail, les intérimaires sont soumis aux mêmes règles (visite médicale, fourniture par l’entreprise des équipements de sécurité, réglementation et droits concernant les accidents du travail ou les arrêts maladie).

Qu’ils soient fonctionnaires, salariés en CDI, CDD, contrat pro ou intérimaires, FO Com défend tous les personnels travaillant pour le Groupe La Poste (maison mère ou filiales), quels que soient leurs métiers, leurs fonctions ou encore la durée de leurs contrats.

NAO : activation de la clause de revoyure

clause de revoyureEn tant que signataire de l’accord sur les négociations annuelles obligatoires (NAO), FO Com a, dès juillet 2023, écrit à la DRH demandant l’activation de la clause de revoyure. Nous avons été reçus le 13 septembre et avons ainsi pu porter nos revendications. Notre demande prioritaire est l’augmentation générale des salaires. En effet, face à une inflation qui reste importante, il est plus qu’urgent que La Poste entende notre revendication. Le pouvoir d’achat des postières et des postiers reste un fil rouge capital.

Nous avons également demandé des précisions sur la prime PEPA (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat). En effet, le ministre de la Transformation et de la fonction publique a annoncé cette mesure validée par décret ; elle concernerait certains agents de la fonction publique (fonctionnaires).

Un bilan a été fait lors de cette réunion concernant les mesures « transport » tels l’ITVP (indemnité transport véhicule personnel) ou encore le forfait mobilité durable. Notre action syndicale reste d’actualité pour permettre à tous les bénéficiaires de ces mesures de pouvoir en bénéficier. Beaucoup trop d’agents ne connaissent pas encore l’existence de ces mesures ou sont en « rupture numérique » et n’osent pas demander du soutien.

La DRH nous propose une prochaine rencontre le 26 octobre pour, nous l’espérons, répondre favorablement à nos revendications.

A noter également que le vendredi 13 octobre, FO Com se joint à la journée de mobilisation et de manifestation à l’échelle européenne qui sera organisée contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme.

Horaires individuels au Courrier

Horaires individuelsLa Poste propose de plus en plus, lors de ses réorganisations, des accords d’accompagnement sociaux qui mettent en place les horaires de travail dits « individuels » avec une amplitude de dix heures et 48 heures sur une semaine maximale, des plages fixes, d’autres flexibles et l’instauration d’une pointeuse (via le factéo) ou d’un badge. Les accords ne sont pas encore tous uniformes et prêtent parfois à confusion.

Toutefois, là où le bât blesse c’est la sémantique et l’orientation de la rédaction de cette partie des accords qui fait en sorte de ne plus laisser au personnel la possibilité de se faire payer les heures supplémentaires mais d’uniquement les récupérer et en fonction des besoins du service. Pire encore, il est parfois clairement écrit que les heures excédentaires ne seraient pas majorées.

Si FO Com est depuis longtemps favorable à l’installation d’un vrai système de décompte prenant le temps de travail réel effectué par les agents, il est par contre hors de questions d’accepter que le choix du paiement ou de la récupération ne soit pas laissé aux agents surtout dans un contexte où le pouvoir d’achat s’écroule mois après mois.