Actualités

Ouverture des négociations sur l’accord Logement

accord logementL’accord Logement est arrivé à son terme le 31 décembre 2019. Cette échéance importante fût l’occasion pour FO Com d’affirmer ses positions sur ce sujet, indispensable dans le quotidien des postières et des postiers.

Tant sur le volet du logement social, de l’hébergement temporaire, de l’accession à la propriété et des différentes aides existantes, FO Com insiste sur l’importance d’amplifier une communication de qualité à destination des agents. Ce préalable est nécessaire afin que l’offre soit connue, et nous savons que c’est loin d’être le cas ! Pourtant, La Poste la juge suffisante !

Cependant, la dernière enquête sur l’offre sociale à La Poste nous démontre le contraire : seulement 54 % des postiers prétend bien connaître l’action sociale globale à La Poste (source : Enquête BVA – 2018). Et de plus, les militants FO Com présents partout en France constatent cette triste réalité.

FO Com le rappelle, les aides au Logement concernent un large public et pour qu’un accord ait du sens, il faut bien évidemment mettre les moyens adéquats en termes de communication pour que l’information parvienne correctement aux postières et postiers !

Pour plus d’informations sur nos revendications, contactez votre représentant local FO Com

Allocation Spéciale de Fin de Carrière et Temps Partiel Aménagé Séniors, FO Com obtient leur reconduction jusqu’en mars 2021 !

Le dispositif Allocation Spéciale de Fin de Carrière (ASFC)  est destiné prioritairement aux agents fonctionnaires bénéficiaires du service actif et aux fonctionnaires parents de trois enfants ou d’un enfant handicapé.

Concernant le Temps Partiel Aménagé Séniors (TPAS), si les Postières et Postiers étaient assurés de pouvoir en bénéficier jusqu‘en décembre 2020 , l’incertitude demeurait pour la suite…

L’obstination des militants FO Com a fini par payer, ils travaillent déjà pour l’après mars 2021 et restent disponibles pour vous aider dans vos démarches.

La Poste serait-elle tombée sur la tête ?

Vendredi 20 décembre 2019, la presse nous apprenait à travers plusieurs articles émanant de journaux différents que le staff postal s’interrogeait sur l’opportunité de racheter le réseau de détail des agences de la banque HSBC !
Cette annonce est surprenante à plus d’un titre : aucune information en interne, mais des fuites organisées en externe.
Surprenante aussi cette annonce d’alliance entre une banque d’affaires à la réputation sulfureuse et la Banque Postale, dite banque citoyenne et dont la raison d’être, nous dit-on, est le bien public, la garantie de l’accessibilité bancaire à tous.
Surprenante encore cette annonce de rachat de 270 agences bancaires alors que La Poste ne cesse de fermer ou de transformer ses bureaux en zones rurales comme urbaines. La Poste rachèterait un réseau d’agences alors que l’inexorable digitalisation amènerait à près de 50000 suppressions de postes dans le secteur bancaire!
Surprenante enfin cette boulimie de croissance alors que le gâteau de mariage « CNP et Banque Postale » n’est pas encore sorti du four !
Et qu’en pense Bercy ?

Pour Force Ouvrière, après l’effet de surprise, la contradiction apparente, entre la politique actuelle du groupe et l’acquisition envisagée, laisse place à la question de l’intérêt non avoué d’une telle opération !

Une victoire : France Télécom et ses anciens dirigeants reconnus coupables de « harcèlement moral institutionnel »

Le jugement, très attendu, vient de tomber ce vendredi 20 décembre : les trois anciens dirigeants de France Télécom – Didier Lombard, ex-président-directeur général, Louis-Pierre Wenès, ex-numéro 2, et Olivier Barberot, ex-directeur des ressources humaines -, ont été déclarés coupables de « harcèlement moral institutionnel ». Les 4 autres ont été reconnus coupables de complicité. Les trois principaux prévenus ont été condamnés à un an de prison dont huit mois avec sursis, ainsi qu’à 15.000 euros d’amende. L’ensemble des prévenus sont condamnés solidairement à payer des indemnités à la plupart des parties civiles.

Le total des sommes représentent plusieurs millions d’euros. Ils ont en revanche été relaxés pour la période 2008-2010. France Télécom a été condamnée à 75.000 euros d’amende, soit la peine maximale prévue.

Si ces sanctions semblent dérisoires par rapport au préjudice subi par les salariés, c’est la première fois qu’un tribunal reconnaît cette notion de « harcèlement institutionnel » : une victoire pour les parties civiles au procès, dont FO Com, qui avaient plaidé pour que soient établies les responsabilités des dirigeants de l’époque, comme de l’entreprise, dans la crise et ses conséquences dramatiques. Une nécessité pour que les victimes et leurs proches puissent retrouver une certaine sérénité. Mais aussi pour que les pratiques de management néfastes soient clairement caractérisées afin que cela fasse jurisprudence dans l’ensemble du monde du travail.

La Direction d’Orange a confirmé qu’elle ne fera pas appel du jugement.

Inégalité salariale des cadres femmes : une préoccupation essentielle pour FO Com

L’accord NAO 2019 a permis de réduire les écarts de salaires des cadres femmes de la classe III et le groupe A avec les salaires des cadres masculins.

Deux mesures individuelles non cumulables ont permis à 370 bénéficiaires (fonctionnaires et salariées) de bénéficier d’une augmentation moyenne de 1.84% en supplément à leur augmentation salariale. En 2018, ce sont 290 cadres femmes qui ont pu bénéficier d’une mesure de réduction de l’inégalité salariale. Sur un effectif de 7092, ce n’est au total que 660 cadres femmes qui sont impactées.

Pour FO Com, ce n’est pas assez ! La Poste doit augmenter l’enveloppe de plusieurs milliers d’euros pour effacer ces inégalités.

Lors des NAO qui vont se dérouler début 2020, FO Com continuera le combat.