Il semblerait que la BGPN commence à s’inquiéter du taux d’ absentéisme en bureau de poste et souhaiterait revenir au niveau d’avant COVID.
C’est donc par le travail de prévention que la BGPN envisage d’améliorer le quotidien de chacun notamment en agissant sur les organisations. Si pour FO cela sous-entend l’amélioration de l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle des personnels des bureaux, pour La Poste c’est, au contraire, imposer des contraintes supplémentaires telles celles listées dans l’accord sur l’organisation et l’environnement de travail en bureaux de poste, en cours de négociation.
La charge de la « symétrie des attentions » ne doit pas être uniquement portée par les CODIR des secteurs. C’est bien le Siège qui donne le ton et doit prévoir les moyens pour limiter l’absentéisme. Il ne doit pas s’affranchir de ses responsabilités. De même il est urgent de penser à tous ces postiers toujours présents, sans moyens de remplacement et qui pallient l’absence de leurs collègues. La charge de travail, les objectifs doivent être revus et leurs conditions de travail ne peuvent en aucun cas être détériorées.
Cerise sur le gâteau : nous avons tous reçu avec notre bulletin de salaire d’avril le document nous invitant à participer à une consultation. Il y est écrit que la satisfaction des postiers n’aurait que pour seul objectif la satisfaction des clients. Pour FOCom, quelle considération ! Nous exigeons de la Poste plus d’attention pour son personnel ; elle devrait tout d’abord rechercher les causes de l’absentéisme et mettre en place les actions concrètes pour enrayer cela. Maladresse de communication ou vérité assumée ?
Attention, FO rappelle à La Poste que le postier n’est pas qu’un identifiant RH juste utile pour répondre aux clients.