La Poste propose de plus en plus, lors de ses réorganisations, des accords d’accompagnement sociaux qui mettent en place les horaires de travail dits « individuels » avec une amplitude de dix heures et 48 heures sur une semaine maximale, des plages fixes, d’autres flexibles et l’instauration d’une pointeuse (via le factéo) ou d’un badge. Les accords ne sont pas encore tous uniformes et prêtent parfois à confusion.
Toutefois, là où le bât blesse c’est la sémantique et l’orientation de la rédaction de cette partie des accords qui fait en sorte de ne plus laisser au personnel la possibilité de se faire payer les heures supplémentaires mais d’uniquement les récupérer et en fonction des besoins du service. Pire encore, il est parfois clairement écrit que les heures excédentaires ne seraient pas majorées.
Si FO Com est depuis longtemps favorable à l’installation d’un vrai système de décompte prenant le temps de travail réel effectué par les agents, il est par contre hors de questions d’accepter que le choix du paiement ou de la récupération ne soit pas laissé aux agents surtout dans un contexte où le pouvoir d’achat s’écroule mois après mois.