C’est en modifiant la prise en charge des clients que La Banque Postale va pouvoir justifier la diminution du nombre de postes de certains conseillers en bureau de poste. Il va donc y avoir deux modèles de prise en charge des clients en fonction de leur valeur «potentielle » :
- Une gestion dite industrialisée pour la clientèle « grand-public » opérée par les gestionnaires clientèles, les conseillers financiers 3.1 et les Centres Financiers.
- Une gestion personnalisée pour les clientèles patrimoniales par les conseillers en secteur à partir du niveau 3.2.
Une gestion des clients à deux vitesses ! Et en 2030 des ventes effectuées à 80% à distance, contre 36% actuellement.
Pour FO, les postières et les postiers ne doivent en aucun cas être les dindons de la farce. De plus, les exigences de l’entreprise restent toujours aussi fortes justifiant pleinement nos revendications. Lors de la Commission de Dialogue Social Postal qui s’est tenue le 15 avril 2021, FO Com a défendu les revendications suivantes pour l’ensemble de la ligne commerciale bancaire :
- L’accompagnement spécifique des collaborateurs concernés par des suppressions de postes.
- Des formations suffisantes et qualifiantes pour accompagner ces changements.
- Un repyramidage des classifications (avec le 3-1 a minima pour les gestionnaires de clientèle SF).
- Les primes de fonctions, fixées début 2015 (qui ont donc 6 ans) doivent être augmentées.
- Une intégration d’une partie de ces primes de fonction au salaire des conseillers pour stabiliser les revenus lors des mobilités professionnelles.
- Des promotions internes en nombre suffisant pour garantir les mobilités et accompagner le changement (trop de métiers se retrouvent pratiquement sans promotions) et spécialement pour l’obtention du grade de Groupe A (pour les CECI, CSP, et RC Part).
- La création d’une position de travail venant en soutien aux conseillers (assistants ou assistantes par exemple).