En 2020, La Banque Postale est devenue la 11ème banque de la zone Euro avec un total de bilan de 737 Mds€ et un PNB de 7,7 Md€ (-2,6 %). Cependant, malgré une structure financière particulièrement robuste avec un ratio CET1 qui s’élève à 20,4 % et un ratio global de solvabilité à 24,5 %, elle souffre d’un manque de rentabilité de son activité de détail et d’un coefficient d’exploitation élevé par rapport aux normes de la profession.
Le plan stratégique qui vient de nous être présenté repose sur trois axes que sont :
- la consolidation de l’activité banque de détail qui s’appuiera sur LBP, ma French Bank et BPE,
- l’accélération de la diversification avec notamment CNP assurance, le crédit à la consommation, le domaine des entreprises PME et ETI ainsi que la gestion des actifs sur la finance durable,
- La préparation de l’avenir avec la poursuite du modèle partenarial, le développement à l’international et la création d’un nouveau modèle de distribution par des offres en écosystème de besoin.
De plus, La Banque Postale va accélérer la digitalisation de ses services et de ses offres et va continuer, aux dires de son PDG Philippe Heim, à s’appuyer sur les 17 000 points de contact du réseau postal.
FO Com ne peut qu’approuver cette stratégie qui pérennise l’activité du Réseau et permet à l’établissement bancaire de remplir son engagement de « Banque citoyenne ». Maintenir les points de contact de la Poste, leur assurer de l’activité renforce la Banque Postale qui, du même coup, fidélise ses clients. Sans compter que, bien évidemment, elle assure l’accessibilité bancaire, l’une des quatre missions de service public ce qui en fait une banque.. pas tout à fait comme les autres.