La troisième plénière sur le sujet du télétravail s’est tenue le 3 novembre. Sans imagination, sans conviction, la direction s’est arcboutée sur sa seule proposition : rédiger un avenant de crise minimaliste qui fera, de facto, des travailleurs à distance, une sous catégorie de télétravailleurs pour la durée de la crise. À mille lieues des propositions innovantes portées par FO Com pour faire du télétravail une force et un atout majeur pour l’avenir ; nos interlocuteurs se sont enfermés dans un dialogue d’une rare pauvreté, jalonné d’arguments économiques imprécis et très contestables, assortis d’un chantage à peine voilé en forme de « c’est ça ou rien ».
Face à l’indignation et à la fronde syndicale, une pièce de 2 euros est sortie subitement de la poche de la direction en fin de réunion, faisant passer la proposition d’indemnité mensuelle de 6 à 8 euros. En attendant l’ultime plénière qui se tiendra dans les jours à venir, FO Com reste pleinement mobilisée pour l’élaboration d’un accord digne et juste pour tous les télétravailleurs, loin des gestes prodigués façon « poker menteur », dont la direction attend peut-être un miracle.