Il y a un peu plus d’un an, la banque, filiale de La Poste, lance le programme de réorganisation Excello (2016-2020). Elle avait alors fixé les lignes de la transformation qui vont chambouler l’organisation des centres financiers, ces derniers jouant le rôle d’usines de traitement des opérations bancaires (c’est-à-dire le « back-office »).
La Banque Postale s’attaque maintenant au sujet des horaires de travail de ses équipes.
La filiale de La Poste va amorcer des négociations avec les organisations syndicales dans chacun des 21 centres pour faire évoluer les horaires de travail. De quoi inquiéter les agents, surtout durant une période de fortes réorganisations.
Force Ouvrière a négocié et signé l’accord Avenir des Métiers Bancaires (AMB) 2016-2020. Pour FO, cet accord pose des garde-fous face aux volontés de La Banque Postale et des garanties minimum pour les salariés, notamment vis-à-vis du respect des 35 heures.
Cet accord cadre notamment le process que devra respecter La Banque Postale. En fait, les négociations ne seront engagées qu’après un diagnostic préalable partagé avec les syndicats locaux pour déterminer où des changements seraient nécessaires.
Si des changements sont voulus, il y aura alors une négociation locale par service ou par domaine d’activité. Les craintes les plus fortes pour FO portent sur les horaires de brigade et les horaires variables (maintenus grâce à l’accord).
Force Ouvrière participera à ces négociations dans le but de trouver des solutions prenant en compte les souhaits et les attentes des collègues.
D’autre part, avec l’accord AMB, des engagements minimaux devront être respectés par La Banque Postale, même en cas d’échec des négociations locales comme le respect des 35 heures, le travail 5 jours par semaine, la prise en compte du temps de connexion et de déconnexion.