Le nouveau contrat de présence postale territoriale qui vient d’être signé entre l’État, l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalité et La Poste pour la période 2020-2022 fixe les règles d’aménagement du territoire en matière de services postaux.
Avec la transformation des bureaux de poste en agence postale communale (APC), relais-Poste, Maisons de Service au Public (MSAP) et maintenant maison France services, les maires et présidents d’intercommunalité sont de plus en plus sollicités et portent pour une large part la présence postale dans leur commune. Pour un indispensable dialogue territorial le mieux adapté, ce nouveau contrat réaffirme donc la place centrale de ces élus.
L’une des priorités semble être « d’augmenter l’offre et l’accès aux services » à travers une présence postale « caméléon » susceptible de répondre aux attentes supposées de la population. Avant la suppression/transformation d’un grand nombre de bureaux de poste, la population avait accès à tous les services de La Poste quel que soit sa situation géographique, ainsi il était répondu d’emblée à l’ensemble des attentes qu’elles soient supposées ou réelles !
Pour FO Com, transformer ne doit pas conduire à mettre en place une Poste à plusieurs vitesses : celle d’un bureau de poste classique, celle d’une agence, celle d’un relai, celle d’une maison de services… Notre syndicat revendique, depuis toujours, les mêmes services partout, pour tous avec des postiers formés et assermentés quel que soit le format du bureau. C’est l’indispensable condition pour remplir la mission d’aménagement du territoire dont La Poste a la charge. Sans cela, l’entreprise publique perdra sa véritable raison d’être à savoir garantir l’égalité des citoyens en matière de services postaux.