Malgré les demandes incessantes de FO concernant la suspension de la réforme de la Fonction publique, le secrétaire d’État à la Fonction publique confirme plusieurs mesures de ce projet de loi.
Ces mesures prévoient entre autres un recours accru aux contractuels, la fusion des instances et la disparition des CHSCT et des CAP (plus de consultations sur les promotions, mutations ou notations !), mais surtout la création d’une rupture conventionnelle pour le secteur public en cas de suppression de postes et primes de départ volontaire. L’employeur pourrait ne plus participer à la protection sociale complémentaire de ses employés ou ce dernier pourrait ne plus organiser des instances médicales. Une véritable honte !
Force Ouvrière s’était déjà opposée à ce projet qui présente de grands dangers pour la Fonction publique et surtout qui annonce sa destruction. Pour FO, ces annonces sont une attaque directe aux statuts de fonctionnaire, aux missions de services publics et au dialogue social. Mais pour FO, ce projet de loi remet surtout en cause l’égalité des droits et des valeurs républicaines.
C’est pourquoi FO demande le retrait immédiat de cet avant projet de loi, récession sociale sans précédent pour tous les agents de la Fonction publique.
Soyons tous mobilisés le 19 mars pour la défense du Service public !