En début d’année, Philippe Wahl, président de La Poste, et Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie et des finances, ont signé le contrat d’entreprise qui liera La Poste et l’État pour la période 2018-2022. Il fait suite au contrat 2013-2017, signé en juillet 2013. Ce contrat d’entreprise doit permettre de soutenir les quatre missions de service public que sont la garantie d’un service postal de qualité, le maintien d’un réseau de 17 000 points de contact sur le territoire, le déploiement d’une offre bancaire destinée à une clientèle précaire et la diffusion d’une presse écrite indépendante et de qualité en France.
Renforcer le suivi de la satisfaction des usagers et généraliser l’option de suivi de courrier, y compris à l’international pour les entreprises, sont les deux principales innovations en matière d’obligation d’un service universel postal. Dès le 1er mars 2018, La Poste intégrera dans le catalogue du Service Universel l’option de suivi sur l’offre Paquet international entreprise. Concernant la distribution de la presse, La Poste continuera l’assurer via des tarifs postaux privilégiés accordés aux éditeurs de presse.
Enfin, pour le volet bancaire, La Poste recevra une compensation au titre de sa mission d’intérêt général d’accessibilité bancaire. Pour 2018, celle-ci est fixée à 320 millions d’euros, pour 2019 à 300 millions d’euros, puis en 2020 à hauteur de 280 millions d’euros. Pour les années suivantes, les montants seront fixés dans le cadre de la renégociation de la convention conclue entre l’État et La Banque Postale. Un point d’étape entre La Poste et l’État aura lieu en 2020 afin de faire un premier bilan et de décider des futures orientations du contrat.
Pour FO, cela n’est pas suffisant ! L’État doit encore plus compenser les missions de service public exercées par la Poste. FO reste attachée à un Service public de qualité et sera particulièrement vigilante à la présence postale sur le tout le territoire
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