Le 5 décembre, la «liste noire» des 17 paradis fiscaux dans le monde, adoptée par les ministres des Finances des 28 États de l’Union européenne a été dévoilée. Une « liste grise» comprend 47 pays sous surveillance. Cette publication laisse plus que sceptique. Aucun État membre ne figure sur cette liste, alors que Malte et les Pays-Bas sont au coeur des dernières révélations des Paradise Papers. Exit aussi certains territoires d’Outre-mer français (Nouvelle-Calédonie) et danois (Groenland et îles Féroé) comme les dépendances de la couronne britannique (Jersey, Bermudes, îles Caïmans), tous présents dans la liste noire d’Oxfam.
Oxfam a appliqué les propres critères de l’UE aux 92 pays passés au crible, ainsi qu’aux 28 États membres de l’UE. Selon l’analyse de cet organisme, au moins 35 pays non-membres de l’UE devraient figurer sur cette liste noire européenne, ainsi que quatre États membres : l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas et Malte…